De gigantesques centrales photovoltaïques vont être installées, de mai à décembre 2024, puis courant 2025, sur deux grands parkings de l’aéroport Toulouse-Blagnac (ATB).
Deux centrales installées sur les P5 et P6
Ces travaux d’installation de centrales solaires en ombrière concerneront en réalité deux parkings longue durée : les P5 et P6, qui sont les plus éloignés de l’aéroport. Le chantier est prévu sur une durée d’environ 18 mois. En conséquence, ces deux parkings, qui comptent chacun environ 3 000 places, seront partiellement inaccessibles pendant les travaux, « par phases et à tour de rôle » indique-t-on chez ATB.
L’équivalent de 10 terrains de football !
Quelque 35 000 panneaux vont être installés sur 70 000 m², soit l’équivalent de… 10 terrains de football ! C’est le triple des chiffres avancés pour l’installation déjà impressionnante sur les parking du MEETT. Selon les projections d’ATB, ils permettront de générer 16 000 MWh, ce qui correspond à la consommation annuelle de 1 140 foyers.
Outre le fait de mettre les voitures à l’abri du soleil et des aléas météo, proposant ainsi « plus de confort aux usagers de ces parkings », ces énormes installations, qui ont nécessité près de 17 millions d’euros d’investissements, permettront de « réduire la dépendance énergétique de l’aéroport » et de « contribuer à l’effort national de décarbonation ».
Une centrale pour l’autoconsommation, l’autre pour la revente
Dans les faits, la centrale du P5 sera destinée à l’autoconsommation de l’aéroport, alors que celle du P6 vise une revente totale à EDF. Pour cette dernière, ATB indique que son projet a d’ailleurs été « lauréat d’un appel d’offres de la Commission de régulation de l’énergie ».
Les travaux débutent en mai sur le P5
Côté calendrier, sur le P5, les travaux débuteront en mai 2024, et devraient s’achever en décembre, pour une mise en service dès janvier 2025.
Les équipements du P6 seront installés dans la foulée, de janvier à septembre 2025, avant d’être branchés au mois d’octobre suivant.
Outre ces panneaux photovoltaïques, l’aéroport de Toulouse s’efforce de montrer patte verte en faisant de « la transition écologique » une priorité. Après avoir installé une grande station de recharge ultrarapide de véhicules électriques qui connaît un vif succès — exploitée par Électra, elle tourne actuellement à « environ 1 200 charges par mois » selon ATB —, il s’est aussi doté d’une station de production et de distribution d’hydrogène, baptisée Hyport, qui « permet d’alimenter 200 bus passagers par jour ». Et ce n’est pas terminé, puisque le président du directoire Philippe Crébassa a en ligne de mire « la décarbonation de la quasi-totalité de nos activités d’ici 2029 ».
source : actu.fr