Pierre Hurmic veut faire de Bordeaux une ville solaire. Il l’a dit et répété lors de ses voeux à la presse le 18 janvier 2024 et annonce, petit à petit, la solarisation de parcelles de la ville. 

En plus du projet d’ombrières photovoltaïques sur la rocade, la municipalité souhaite ainsi recouvrir le toit de la base sous-marine de panneaux solaires, comme elle l’a annoncé le 26 janvier. 

 

D’autres projets combinés ?

Les détails du futur aménagement restent encore flous mais seront annoncés dans les prochains jours. Il était temps. Car une longue phase d’études a été de mise pour décider du projet que le toit, grand comme six terrains de foot, allait accueillir.

Finalement, pour la municipalité écologiste, une centrale solaire sonnait un peu comme une évidence. Mais ce ne sera peut-être pas l’unique aménagement. 

Car sur les quatre hectares de surface, « tout n’est pas exploitable », expliquait en 2022 l’adjoint au maire chargé de la sobriété dans la gestion des ressources naturelles, Laurent Guillemin.

« Si on met 18 000 m2 de panneaux photovoltaïques, c’est le bout du monde. Il y a d’autres choses à faire sur le toit de la base. On aimerait beaucoup y voir aussi une ferme urbaine. »

Ferme aquaponique et promenade

Une serre aquaponique de 20 mètres de haut avait été imaginée pour unir la culture de végétaux et l’élevage de poissons, dont les déjections servent d’engrais pour les plantes.

Et Laurent Guillemin avait émis l’idée d’une large passerelle sur le toit, qui déambulerait entre les panneaux solaires, accessible gratuitement au grand public via un élévateur. « Ça pourrait devenir la promenade du dimanche, comme sur les quais. C’est envisagé et c’est envisageable », confiait-il à actu Bordeaux en janvier 2022.

Reste à savoir quelles idées ont finalement été retenues. Le maire de Bordeaux devrait le préciser lors d’une conférence de presse en ce jour, le 29 janvier.